Contrairement aux salariés d’entreprise, les fonctionnaires publiques ne peuvent bénéficier d’une mutuelle collective. En effet, la loi ANI de 2013 n’inclut pas les employés du secteur public et ces derniers ne sont pas obligés de souscrire à la mutuelle de leur entreprise. Ils ne sont pas non plus enjoints de souscrire à une mutuelle individuelle, ce qui risque de poser un problème en cas de dépenses médicales lourdes. Voici donc l’essentiel à connaitre sur la mutuelle santé dans la fonction publique.
La mutuelle pour la fonction publique d’État
En dépit du fait que l’Assurance maladie prend en charge une partie des frais de santé des fonctionnaires publics, ils ne sont pas soumis à l’obligation de souscrire à une complémentaire santé. Cependant, il est recommandé pour les travailleurs du secteur public de choisir et d’adhérer à une mutuelle. En effet, une mutuelle pour la fonction publique d’État leur permettra de couvrir leurs besoins en matière de dépenses médicales, comme c’est le cas chez MGAS. La mutuelle permet à son bénéficiaire de :
- rembourser le ticket modérateur ;
- rembourser les dépenses qui ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale.
Comment choisir sa mutuelle lorsqu’on est fonctionnaire public ?
Pour l’instant, le choix de la mutuelle santé pour la fonction publique d’État est libre et il appartient au fonctionnaire de lister ses besoins et de choisir les garanties qui lui conviennent. Toutefois, sans la participation de l’employeur (comme c’est le cas pour une mutuelle collective), le montant des cotisations peut être une charge lourde. Il est donc important de prendre le temps de comparer les offres. Il est utile de se renseigner sur les mutuelles spécialisées dans un secteur particulier de la fonction publique : l’Éducation Nationale, la santé publique, les affaires étrangères, l’économie et les finances, etc. Les principaux critères à prendre en compte sont le budget dont on dispose, les personnes qui pourront bénéficier de la couverture avec le fonctionnaire (son conjoint et ses enfants), les besoins spécifiques (soins dentaires, soins optiques, médecine douce…).